Ne jamais perdre de vue que les règles concernant les caractéristiques de sa moto et de son équipement sont particulièrement strictes et ne laissent rien au hasard. Le seul fait de modifier ce qui a été déclaré lors de l'agrément de sa moto par le services des Mines sans faire une nouvelle réception à la DRIRE, constitue un risque vis-à-vis des forces de l'ordre car la moto ne correspond plus à celle agréée par l'administration.Il convient donc de rappeler que les équipements obligatoires sont :
- Un dispositif anti-parasite " Au moins un rétroviseur côté gauche
- Un avertisseur sonore
- Un compteur de vitesse comportant un indicateur kilométrique
- Deux freins pouvant être actionnés indépendamment l'un de l'autre
- Au moins une béquille
- Une plaque constructeur indiquant :
- la marque
- le numéro d'identification du constructeur
- le niveau sonore de la moto au ralenti et le régime moteur auquel ce niveau sonore a été enregistré.
En ce qui concerne l'éclairage, il faut :
- deux feux clignotants de changement de direction à l'avant et à l'arrière
- A l'avant : un feu de croisement et un feu de route
- A l'arrière : un feu d'arrêt rouge, un éclairage de plaque d'immatriculation qui permet de lire le numéro à 20 mètres et un catadioptre non triangulaire (Article R313-18)
Les pneus doivent posséder des rainures de plus d'un millimètre de profondeur.
En ce qui concerne l'échappement, il doit bien entendu être homologué et porter son numéro d'homologation. Son bruit ne doit excéder :
- 75 décibels jusqu'à 80 cm3
- 79 décibels jusqu'à 175 cm3
- 80 décibels au-delà.
Attention, en cas de bruit excessif, les amendes sont de 68 € et peuvent atteindre 450 € en cas de paiement tardif. En outre, la verbalisation peut entraîner l'immobilisation du véhicule et l'obligation de s'en retourner à pieds. Mais il est bon de savoir que nul ne peut être verbalisé sans qu'il y ait recours à un sonomètre agréé, disposé à un mètre de hauteur et à 10 mètres du deux-roues bruyant.